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le bateau des animaux
24 juin 2006

Néblou : les premiers mois

Néblou passa donc encore quelques mois dans ce club en faillite. En décembre, nous participâmes à notre premier concours hors du club – oh un entraînement. Néblou fit trois tours, un premier plus petit avec mon frère (sans faute), un second un peu plus haut (au moins 90 cm :D) avec un jeune homme qui fut éliminé et enfin un troisième à la même hauteur avec moi (sans faute).

Néblou devient quelques temps difficile à travailler en raison de ma petite soeur qui le pourrissait autant qu'elle le gatait. Nous ne pouvions le punir sans qu'elle s'empresse de le consoler en le gavant de friandises. Néblou allait donc la voir quand elle était sur le bors de la carrière et que, sur son dos, nous lui demandions quelque chose qu'il n'appréciait pas. Nous dumes rapidement lui interdire de donner des friandises.

Après le concours, notre jeune moniteur partit faute de salaire et de pouvoir reprendre les écuries et les chevaux de club rejoinrent petit à petit de nouveaux lieux. Certains furent donnés, d'autres vendus. La propriétaire des écuries aimait ses chevaux et a toujours ait tout ce qui était en son pouvoir pour leur assurer santé et bien-être. Mais quand on est en faillite, même sans scrupule, ce n'est pas facile.

Durant l'hiver, les trois chevaux restant, Néblou, une jument maladive mais au coeur d'or du nom de Money et une jeune jument cabocharde du nom de Tendresse – bien que toute noire, elle s'appellait Tendresse Grise, la robe de sa bien nommée maman Presque Blanche laissant augurer d'un éclaircissement plus tardif. Les animaux vivaient le jour dans la carrière et sur une pelouse transformée en paddock et au boxe la nuit. Néblou en profita pour perfectionner son art de la fugue, entraînant dans ses expéditions son amie Tendresse. Lever une barre posée dans des encoches, délier la corde qui la retient, pousser la brouette gênant la sortie n'eut vite plus de secret pour lui.

Le week-end, je le montais, sans conseils d'oeils avisés, lui demandant parfois sauté ce qui l'amusait beaucoup et .il obtempérait de bons coeurs. Nous lui offrions ensuite 1kg de carottes, et partagions un autre kilo entre Money et Tendresse. De ce fait nous pensions naïvement que les chevaux mangeaient bien le samedi et le dimanche car nous savions que la nourriture manquait le week-end. La propriétaire des lieux n'avaient plus d'argent pour acheter des granulés malgré la pension que nous versions pour Néné et ne payaient pas ses forunisseurs. Elle arrivait à peine à fournir au chevaux un minimum vital en changeant toutes les semaines de fournisseur. Mais les chevaux maigrissaient. Nous attendions qu'une place se libère dans le centre équestre situé à 300 mètres de chez nous.

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